Construite autour de
l’une des plus belles baies
naturelles du monde, cette métropole aux monuments emblématiques du pays
représente, pour beaucoup, l’archétype
de l’Australie. Son fameux pont, son opéra, ses hauts buildings et ses
plages légendaires sont autant de magnifiques joyaux. Avec ses
4 350 000 habitants, soit 1/5 de la population totale du pays, « Sydney » est la ville la plus
peuplée, la plus grande et la plus ancienne d’Australie.
Mais avant de vous
raconter nos aventures dans cette magnifique ville, nous devons vous expliquer
nos galères chez le garagiste !
Dès notre arrivée, nous avons cherché un garage afin de guérir la p’tite toux d’Olica. Car depuis
plusieurs semaines, chaque matin au moment de le démarrer, une grosse fumée blanche et épaisse sort du pot pendant 2/3 min,
puis plus rien durant la journée. Mais pendant ces quelques minutes, je peux
vous dire que l’on n’y voit plus rien ! D’ailleurs, les autres voyageurs sur
les aires de repos nous regardaient souvent d’un drôle d’air ! ^^ Et comme
ça toux empirait, nous nous sommes dit qu’un p’tit check serait le bienvenu. J’aurais bien voulu tenter de le
réparer mais je ne suis pas sûr qu’il aurait redémarré un jour… Nous avons donc
fait le tour de plusieurs garages afin d’avoir une idée du problème…qui était à
chaque fois différente ! Passant d’un simple problème de starter, au joint
de culasse à changer ! Ça ne nous a pas vraiment rassurés, nous avons tout
de suite pensé à notre compte en banque !!!
Le 6ème
garagiste était un petit vietnamien
à l’accent anglais très asiatique, travaillant seul à son compte. Il a tout de
suite identifié le problème et nous a dit de revenir le lendemain matin pour
réparer ça. C’était le seul garagiste à ne pas être surchargé de travail pour
toute la semaine et à proposer des tarifs intéressants : « Pour 120$, je vous fais le check
complet et les réparations du véhicule ». Rassurés et contents, nous attendions le lendemain matin avec impatience.
Une fois la bête entre ses mains, nous patientions tranquillement jusqu’à ce
que le garagiste concurrent, situé juste à côté, me fasse des signes pour venir
lui parler. Je ne sais pas si vous avez vu le film « camping », mais
j’étais face à « Mendès » !
Un israélien parlant français et me disant que le vietnamien ne pourra jamais
réparer notre van car c’est le joint de culasse qui est mort et, qu’au passage,
ça coûtait environ 1 500 à
2 000$ ! Mais qu’il pouvait nous le faire à un bon prix ! Au
même moment, son collègue arrive pour voir ce qu’il se passe. L’iranien lui
demande d’identifier le problème d’Olica. Il explique en anglais pendant que
l’israélien nous le traduit en français avant de conclure par :
« qu’est-ce que j’t’ais dit !? Le joint de culasse !!! Je
ne fais que traduire ! ». Du grand Mendès !
Je retourne voir mon
vietnamien qui rangeait ses outils et me dit que « c’est terminé, votre
van est réparé ! ». Je pense qu’il se moquait de nous. La fumée qui
ne sortait qu’au démarrage, sortait de manière
continue à présent, ça avait empiré ! Nous avons donc haussé le ton en
lui disant que c’était pire. Mais selon lui, « soit ça ira mieux après
quelques kms, ou soit c’est le moteur qui est mort, et dans ce cas-là, je ne
peux plus rien y faire car ce n’est pas dans mes compétences ! ». La bonne blague ! On se met
d’accord sur le paiement avant de quitter son garage, plus dégoûtés que la
veille… Évidemment, l’israélien alias Mendès ayant assisté à la scène, nous
fait de grands signes pour venir. Titia a fait genre de ne pas comprendre lui faisant
un simple signe de la main en guise d’Adieu. On s’était assez fait arnaqués
pour la journée, enfin c’est ce que l’on croyait… Car le lendemain matin, aucunes traces de fumées blanches au
démarrage, terminé le toussotement pour Olica ! Nous avions bien fait de ne
pas retourner chez Mendès et pouvions remercier ce gentil vietnamien, même s’il
n’était pas trop sûr du résultat. Au final, tout est bien qui finit bien (enfin
nous croisons les doigts), nous pouvions enfin partir à la découverte de Sydney !
Après toutes ces
émotions, rien de tel que de commencer la visite par de la détente sur les plages. Et il y en a un
paquet et pour tous les goûts ! Il y a d’abord « Bondi Beach », la plage la plus
connue, envahie dès 9h du mat’ par les jeunes australiens venant se montrer
après leurs séances de muscu. Puis « Tamarama,
Bronte et Clovelly », 6 kms plus au sud, qui sont des petites plages
plus tranquilles. Mais la best pour nous reste « Shark Beach », située à « Nielsen Park » dans la baie de Sydney, qui est une plage
ombragée avec une aire de pique-nique et une vue imprenable sur la ville. Nous
en avons profité pour prendre un bon café et chocolat chaud italien, et goûter
le fameux « pain à la banane »
qu’une amie allemande nous avait recommandé. Ça a l’aspect d’un « pain
perdu », très bon, avec un léger goût de banane… Le reste de l’après-midi
fût très chargé : bronzette,
lecture, trempette !
Le jour suivant, en
route pour la visite du centre-ville,
situé en plein cœur du quartier des affaires, le CBD. Trouver une place de
stationnement c’est déjà compliqué, alors gratuite… Après plusieurs litres
d’essence gaspillés à tourner dans les quartiers alentours, un homme nous a
montré une rue gratuite (qui
doit-être la seule dans le centre), dans le quartier de « Kings Cross », qui s’élève en
surplomb du CBD. Ce quartier est délimité par une énooorme enseigne « Coca-Cola ».
Le centre-ville de
Sydney est composé de hauts buildings
plongeant les rues piétonnes dans l’ombre. Comme dans les autres grandes villes
d’Australie, il y a un beau mélange entre les vieilles bâtisses et les
nouvelles tours scintillantes. Aux pieds de ces tours, « Hyde Park » étend sa grande avenue
arborée et ses magnifiques fontaines, bordé par « St Mary’s Cathedral », qui domine le parc depuis l’est. En
descendant Hyde Park en direction de l’opéra, nous avons traversé les « jardins botaniques royaux », créés
en 1816 pour servir de potager à la colonie (pour info, la première colonie
européenne d’Australie s’est installée ici en 1788), qui constituent
aujourd’hui l’un des parcs les plus
appréciés de Sydney.
Après ces quelques
kms en mode piéton, nous voici face au monument le plus célèbre
d’Australie : l’ « Opéra
de Sydney ». Un dépassement de budget de plusieurs millions, des
années de retard et un scandale politique ont contraint l’architecte danois à
renoncer avant l’achèvement du monument. Son ouverture officielle date de 1973.
Pour obtenir cette forme si caractéristique, Jorn Utzon se serait inspiré de
quartiers d’oranges, d’escargots, de cœurs de palmiers, de voiles de bateaux et
de temples mayas. Rien que ça !
Mais c’est vrai qu’en le regardant, on voit très bien les voiles et les
quartiers d’oranges, mais pour ce qui est des escargots et temples mayas… Il
faut une bonne imagination !
Pour être honnête,
nous l’imaginions plus grand ! Nous
y avons fait le tour pour l’admirer sous tous ses angles. Sur son côté ouest,
une ribambelle de cafés et bars permettent de boire une bière avec vue sur
l’opéra et l’harbour bridge.
Le « Sydney Harbour Bridge » est un
colossal monument d’acier tenu par près de 6 millions de rivets, reliant le
centre-ville au quartier des affaires de « North Sydney ». Achevé en 1932 après 8 ans de travaux, il a
coûté 20 millions de dollars, somme
que la ville a mis 60 ans à payer !
Pour
notre dernier soir à Sydney, nous
sommes allés à un endroit que nous avions repéré sur la carte et qui selon
nous, devait être pas mal pour avoir une
vue d’ensemble de la ville. Et ce fût le cas ! Vue incroyable de
Sydney au coucher du soleil, avec toutes les lumières des buildings et
monuments s’allumant les uns après les autres. Et pour couronner le tout,
chanceux comme nous sommes, un feu
d’artifices au-dessus de l’opéra a débuté. Magique ! Ceci n'était qu'un prémisse avant celui du 31 décembre en compagnie de mon frère et de nos ami(e)s.
2 commentaires:
Très très jolie .(Comme dab)
Opéra magnifique ,superbe photo
de vous sous le pont avec l'opéra derrière.
J'espère que vous n'aurez plus de problème avec Olica,car la réparation ne m'a pas paru très claire.
Bisous bisous et bonne continuation.
Cet opéra est quand même une splendeur !
Bien installé ce panneau reprenant les kilométrages et notamment celui de Paris qui ne vous éloigne que de 16 284 km !!! J'espère qu'Olica tiendra encore le coup jusqu'à sa revente qui, espérons le, vous rapportera quand même une somme rondelette...
Nous vous souhaitons une belle visite de cette superbe ville.
Nous vous embrassons bien fort et bonne continuation
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