Visite de la capitale avant embarcation

Au beau milieu de l’île du Nord, après une bonne nuit de sommeil en bord de route pour récupérer de la randonnée sur les volcans, 2 chemins s’offraient à nous avant d’atteindre Wellington, la capitale Néo-Zélandaise. Par l’Est, en passant par la ville de Napier avec son style Art déco ou par l’Ouest, en passant par New Plymouth avec son majestueux volcan solitaire, le Mt Taranaki, culminant à 2 518m de haut. Notre choix s’est arrêté sur le second.

9^ème jour :

Les 3h de route pour atteindre la ville de New Plymouth sont passés vraiment vite grâce aux paysages splendides que nous avons traversés. Jamais de ligne droite et plate ici ! Nous longions sans cesse le cours d’une rivière au milieu des forêts et des vallées. La Nouvelle-Zélande est connue pour être le pays du mouton, mais nous ne savions pas que c’était aussi celle de la biche ! Par centaines au beau milieu des prairies en bord de route.

Une fois arrivés à New Plymouth, nous avons retrouvé le style des villes de Tasmanie : calme (trop calme), vide et peu d’activités… Bref, pas trop d’intérêt d’y rester trop longtemps. Après un après-midi à flâner dans Pukekura Park, un parc composé de plans d’eau, de rivières et d’un petit zoo, nous sommes allés en bord de mer pour y terminer la journée.

10^ème jour :

Prêts à attaquer les 3h de route qui nous séparait de la capitale. Nous n’avons pas tenté l’ascension du fameux volcan Taranaki qui était sur notre chemin vu les conditions climatiques, comme si tous les nuages de la région c’étaient donnés rendez-vous à son sommet… Même par la route, nous avions du mal à entrevoir un bout de neige éternelle.

Nous avons atteint Wellington en milieu de matinée. Cette dernière est souvent comparée à San Francisco, construite à la même époque, partageant un climat frais, un vent constant (elle se situe sur le fameux 40^ème parallèle, tant redouté des marins), une baie étendue, et un environnement volcanique, elle possède les mêmes petites villas victoriennes colorées, dans des rues étroites et pentues. 

D’ailleurs, les habitations sont parfois bâties sur des pentes si escarpées qu’on y accède par des funiculaires privés depuis le bas des rues. Avec plus de 400 de ces engins, Wellington compte le plus grand nombre de funiculaires privés au monde.

Premier arrêt Te Papa, l’incontournable musée national situé sur le front de mer et qui plus est, GRATUIT !! Ce musée est en mémoire des kiwis et de leur pays, Te Papa aborde tous les domaines : histoire, géographie, biologie, géologie, … Différentes sections thématiques marient expositions d’objets et présentations audiovisuelles. Par exemple, au niveau 2, le plus grand spécimen de calmar géant au monde flotte dans son réservoir de propylène glycol avec des orques en résine le survolant.

Il y a aussi une petite maison où l’on peut y entrer, qui reproduit un tremblement de terre. D'ailleurs, savez-vous que Wellington subit un tremblement de terre par semaine ?!?

Le niveau 4 est consacrée à l’histoire maorie avec entre autre, une maison commune (marae) et une pirogue (waka).

Et comme partout en Nouvelle-Zélande, on retrouve une référence au film "Le Seigneur des Anneaux". Même dans le meilleur musée du pays. Comme quoi ce film est lié à la Nouvelle-Zélande. En l’occurrence, ces 3 trolls proviennent de la dernière trilogie "Hobbit".

A la fin de la visite, nous avons de suite gravit le Mont Victoria pour y déjeuner avec un panorama sur la ville. Par chance, nous avons pu apercevoir des dauphins d’Hector, ils ne vivent qu’en Nouvelle-Zélande et s’approchent très près des côtes. Mais vu la hauteur à laquelle nous étions, ça ressemblait plus à des truites…

En fin de journée et après 3 jours sans douche, nous sommes partis à la recherche de douches gratuites ou pas chères. Nous n’avons trouvé ni l’une ni l’autre… Obligés de rentrer en douce par l’arrière d’un backpacker pour empreinter leurs douches quelques minutes ^^. Après une bonne bière locale, nous nous sommes rendus à quelques kilomètres de la ville pour passer la nuit en bord de plage avec vu sur la métropole en arrière-plan.

 

11^ème jour :

Visite du centre-ville toute la matinée avant de prendre de la hauteur pour le jardin botanique. Le centre de Wellington ne fait que 2,5 kms de diamètre, il est donc facilement et rapidement parcouru. Les seules choses vraiment intéressantes sont la baie et la rue piétonne avec ses magasins farfelus et ses artistes de rue.

12^ème jour :

Départ pour l’île du Sud !! Réveillés de bonne heure pour être sûr de ne pas louper le ferry, nous avons embarqué à 8h15 à bord d’un bateau de 9 étages. 3h nous séparaient de Picton, notre point d’arrivé au Nord de l’île du Sud. Tous les routards que nous avons rencontré pendant nos 2 semaines nous conseillaient de ne pas perdre notre temps sur l’île du Nord et de filer directement au Sud, qui paraît-il est beaucoup plus belle. Vus les 2 semaines que nous avons passé ici, il est difficile de se dire que ce sera « largement mieux » en dessous… Mais si c’est réellement le cas, vivement !

Le paysage à l’approche de Picton fût magnifique. Nous naviguions au milieu des Marlborough Sounds, un vaste réseau de vallées et de montagnes envahi par les eaux résultant de l’élévation générale du niveau de la mer. Les Sounds ressemblent beaucoup à des fiords, mais à la différence, ils n’ont pas été creusés par des glaciers. La brume que nous avons eu ce jour-là y ajoutait un côté mystérieux.

Résumé de l'île du Nord en vidéo :