Afin de tester tous
les transports en commun, après le bus, le bémo, le becak, la jeep, le 4x4 et
le ferry, il ne nous restait plus qu’à prendre le train pour nous rendre à
Jakarta, à 520 km à l’Ouest. Pour 1,5€ plus cher et 4h de route en moins que le
bus, nous n’avons pas hésité une seule seconde ! Les 8h30 de trajet sont
passés vraiment vite grâce en partie au bons sièges, à la clim, aux voies
rectilignes et aux paysages de champs et de rizières.
J’allais oublier les
chers vendeurs ambulants qui montaient à chaque arrêt du train pour essayer de
nous vendre leurs produits « frais ». Il fallait les entendre crier
leurs argumentaires de vente : « Pop
mie, pop mie mie mie ! » ou « Pop mie so so ! » ou encore « Aqua Minoum ! ». Ils vendaient quasiment tous la même
chose : des noodles (pop mie), des boissons ou des fruits. Une vendeuse a
d’ailleurs proposé de magnifiques bananes bien noires à 5 cm du visage de
Titia, la pauvre était sur le siège le plus proche de l’allée centrale,
elle a donc eu la chance et le privilège de tous se les taper ! ^^ Évidemment que j’ai filmé !
Difficile de se dire
qu’il y a plus de 134 millions d’habitants sur cette île… Nous n’avons croisé
que quelques paysans cultivant leurs terres au milieu de nulle part. Ils
doivent surement être agglutinés les uns sur les autres à Jakarta. « Ville à éviter absolument ! »
comme nous avait conseillé un de nos collègues au « car wash » de
Sydney natif de là. Même le Lonely Planet nous le déconseille : « La plupart des ambassades déconseillent de
se rendre en Indonésie et encore moins à Jakarta ». Et si vous n’êtes
toujours pas convaincu, la première ligne descriptive de Jakarta commence
par : « Difficile à aimer,
Jakarta est l’une des plus grandes mégalopoles au monde. Sa grisaille urbaine
s’étend sur des dizaines de kilomètres dans une plaine propice aux inondations,
où seuls de rares parcs brisent la monotonie du béton. ». Comment nous
rassurer avant d’y débarquer… Mais nous n’avions pas vraiment le choix, notre
vol pour la Thaïlande décollait de l’aéroport international de Jakarta. Nous
étions donc obligés d’y rester une journée !!
Tristes images lors
de l’approche en gare du centre-ville, là où nous descendions. Des bidonvilles
ont été construit le long des rails. C’était la première fois de ma vie que je
voyais autant de pauvreté… Voilà où est le reste de la population, avec
quelques riches dans le centre-ville et tellement de pauvres en périphérie.
Gros contraste avec les plaines fertiles que nous avions traversées quelques
heures auparavant. Le lonely Planet n’avait pas tort quand il parlait de béton
partout, mais il n’a pas mentionné la pollution et la pauvreté qui y règnent.
4 commentaires:
Incroyable une telle pauvreté ! En effet, le contraste est saisissant !
Mais bon, après l'enfer de Djakarta, place au paradis thailandais !
La prochaine fois, Titia, évite les places de l'allée centrale ! mais au final, elles étaient peut-être délicieuses ces bananes!!!!
Gros bisous et vivement les images du paradis.
Pas vraiment le rêve à Jakarta.
On était habitué à autre chose,mais tout n'est pas rose dans la vie.
BISOUSSS !!!!!!!
Vous l'aurez deviné I c'est Isabelle !
Peut-être qu'elles étaient bonnes ces bananes, c'est juste que je ne voulais pas tous les attirer vers moi - ils y étaient déjà assez lool ! N'empêches, nous avons bien rigolé avec leur "Pop mie - mie mie" ^^
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