Suite au départ de
nos potes, il nous a fallu 2-3 jours
pour nous remettre de notre coup de
blues… Les retrouvailles étaient intenses tout comme le trip, ça nous a
fait tout drôle de se retrouver rien qu’à deux. Voilà plus d’un mois et demi
que ça ne nous était pas arrivés !
Que faire de notre
dernier mois à Sydney sachant que nous l’avons déjà visité 2 fois !?
Détente à la plage, squattage des parcs, se pavaner dans les rues,… Ça va bien un moment mais il y a quand même
mieux à faire surtout que la vie sur Sydney est loin d’être gratuite !
Alors pourquoi ne pas bosser et mettre ainsi du beurre dans les épinards pour la suite de nos aventures en
Nouvelle-Zélande et en Asie du Sud-Est ?!
Après plusieurs jours de recherches sans
succès, nous ne savions plus à quelles portes frapper. Sites de construction,
sociétés de ménage, jardinage, … pas facile de trouver du taff dans cette ville
comparé aux autres où nous trouvions assez rapidement. Qui plus est, Sydney est
blindée de backpackers… Beaucoup de
backpackers + pas beaucoup de boulot = GALERE !!! ^^
Nous avons vite pris
conscience que les places étaient chères.
Un peu démoralisés, nous avons lâché du lest au niveau
des recherches en espérant recevoir un appel suite aux emails, mails et coups
de fil émis. Je pense que nous pouvions toujours attendre…
Finalement, en plein
après-midi à flâner dans une rue principale, j’ai motivé Juju pour s’adresser
au « Car Wash » du
trottoir d’en face. Non chalands et certains d’entendre une fois de plus
« NO », à notre grande
surprise, nous venions de décrocher un job ! Nous n’en croyions pas nos
oreilles ! Le manager nous attendait le lendemain à 7h30 pour 2h de
formation.
Nous sommes
désormais : Laveurs de voitures de
luxe !!
Tous les jours, nous
voyons défiler sous nos yeux et nos mains : Bentley, Porsche, Lamborghini,
Maserati, Jaguar, … Ça va, ils ne connaissent pas la crise ici !
Le lavage de voiture
s’effectue en 3 étapes :
aspirer l’intérieur (Vaccum), laver
l’extérieur (Wash) et faire briller
la carrosserie (Shiny). Juju est
pour la plupart du temps au « Shiny » et moi, au
« Vaccum » !
Nous travaillons
7j/7 mais nous savons très bien qu’il ne faut pas se pointer un jour de pluie…
Dis de cette façon,
le travail paraît simple mais ce n’est qu’une apparence car même pour 2
énergumènes de notre genre la cadence
est élevée !
Nous avons eu pas
mal de surprises dès le 1er jour :
Premièrement, il faut distinguer l’équipe permanente des backpackers
(Français, Italiens, Tchèques, Brésiliens, Ukrainiens,…). L’équipe permanente
bosse du matin au soir tandis que nous devons arriver le matin sans avoir la
certitude de travailler immédiatement… Et de rester de préférence jusque
l’heure de fermeture. Pour faire simple, dès que le rythme s’accélère, ils nous
appellent et nous devons pointer à l’heure de début et de fin de notre taff à
la minute près ! Du genre 4h07, wahoouuu !!! ^^ Par conséquent, les
heures d’attentes ne sont pas rémunérées… C’est le deal, on accepte ou on ne
l’accepte pas !
Deuxièmement, lorsque nous sommes appelés pour travailler, nous avons
intérêt d’être rapides et efficaces si on ne veut pas être rappelés à l’ordre
avec un « fast, fast, FAAASST »
ou un « Quick, quick, QUIIICKKK » !!!
(en gros, sois rapide !). Ils aiment fonctionner avec des mots clés.
Au début c’est un
peu frustrant, mais avec le recul, nous en rigolons bien avec les autres
backpackers. Pendant les heures creusent, nous avons le temps de papoter
ensemble, l’ambiance y est plutôt agréable, et HEUREUSEMENT !!
C’est certain,
comparé à nos autres jobs il n’y a pas photos, mais pour une ville comme
Sydney, blindée de backpackers à la recherche de taff, nous n’allons pas faire
nos difficiles !
La fin de
l’Australie approche çà grand pas, toutes les bonnes choses ont une fin, plus que 2 semaines avant la
Nouvelle-Zélande durant lesquelles nous n’allons pas chômer : entre la
vente du van, les paperasses administratives, l’organisation de la suite du
trip et le travail, le temps va passer à vitesse grand « V » !!
Croisons les doigts
pour que tout se passe bien et qu’Olica fasse bonne impression devant ses prochains proprios.
4 commentaires:
Gaffe hein pour la vente du van, ca peut être très long! Et si il est pas vendu dans les dates prévues, faudra le brader, et ça vous le voulez pas ! ^^
Quel luxe ces voitures ! De quoi vous faire rêver ! et des rêves, il y en a encore énormément à l'horizon ! Dur, dur de quitter l'Australie c'est vrai mais c'est une année qui restera dans vos coeurs et dans vos têtes à jamais et puis, le meilleur reste peut-être à venir ! Soyez bons négociateurs pour la vente d'Olica mais pour ça nous vous faisons confiance ! Que de bons souvenirs vont partir avec lui ! Mais l'aventure continue !!!! Enormes bisous à tous les 2
Oui oui ces voitures sont presqu'aussi belles que la mienne.
Pour certaines !!légèrement plus belles,( légèrement j'ai dit ).
Bon arrêtons de plaisanter,espérons que vous pourrez vendre Olica sans le brader,pour ça on vous fait confiance,comme dit Isabelle.
Allez !!! que l'aventure continue,bisous à vous deux.
TCHAAOOOOOO !!!!!!!!
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