samedi 13 octobre 2012

Sydneyland

Construite autour de l’une des plus belles baies naturelles du monde, cette métropole aux monuments emblématiques du pays représente, pour beaucoup, l’archétype de l’Australie. Son fameux pont, son opéra, ses hauts buildings et ses plages légendaires sont autant de magnifiques joyaux. Avec ses 4 350 000 habitants, soit 1/5 de la population totale du pays, « Sydney » est la ville la plus peuplée, la plus grande et la plus ancienne d’Australie.



Mais avant de vous raconter nos aventures dans cette magnifique ville, nous devons vous expliquer nos galères chez le garagiste ! Dès notre arrivée, nous avons cherché un garage afin de guérir la p’tite toux d’Olica. Car depuis plusieurs semaines, chaque matin au moment de le démarrer, une grosse fumée blanche et épaisse sort du pot pendant 2/3 min, puis plus rien durant la journée. Mais pendant ces quelques minutes, je peux vous dire que l’on n’y voit plus rien ! D’ailleurs, les autres voyageurs sur les aires de repos nous regardaient souvent d’un drôle d’air ! ^^ Et comme ça toux empirait, nous nous sommes dit qu’un p’tit check serait le bienvenu. J’aurais bien voulu tenter de le réparer mais je ne suis pas sûr qu’il aurait redémarré un jour… Nous avons donc fait le tour de plusieurs garages afin d’avoir une idée du problème…qui était à chaque fois différente ! Passant d’un simple problème de starter, au joint de culasse à changer ! Ça ne nous a pas vraiment rassurés, nous avons tout de suite pensé à notre compte en banque !!!

Le 6ème garagiste était un petit vietnamien à l’accent anglais très asiatique, travaillant seul à son compte. Il a tout de suite identifié le problème et nous a dit de revenir le lendemain matin pour réparer ça. C’était le seul garagiste à ne pas être surchargé de travail pour toute la semaine et à proposer des tarifs intéressants : « Pour 120$, je vous fais le check complet et les réparations du véhicule ». Rassurés et contents, nous attendions le lendemain matin avec impatience. Une fois la bête entre ses mains, nous patientions tranquillement jusqu’à ce que le garagiste concurrent, situé juste à côté, me fasse des signes pour venir lui parler. Je ne sais pas si vous avez vu le film « camping », mais j’étais face à « Mendès » ! Un israélien parlant français et me disant que le vietnamien ne pourra jamais réparer notre van car c’est le joint de culasse qui est mort et, qu’au passage, ça coûtait environ 1 500 à 2 000$ ! Mais qu’il pouvait nous le faire à un bon prix ! Au même moment, son collègue arrive pour voir ce qu’il se passe. L’iranien lui demande d’identifier le problème d’Olica. Il explique en anglais pendant que l’israélien nous le traduit en français avant de conclure par : « qu’est-ce que j’t’ais dit !? Le joint de culasse !!! Je ne fais que traduire ! ». Du grand Mendès ! 

Je retourne voir mon vietnamien qui rangeait ses outils et me dit que « c’est terminé, votre van est réparé ! ». Je pense qu’il se moquait de nous. La fumée qui ne sortait qu’au démarrage, sortait de manière continue à présent, ça avait empiré ! Nous avons donc haussé le ton en lui disant que c’était pire. Mais selon lui, « soit ça ira mieux après quelques kms, ou soit c’est le moteur qui est mort, et dans ce cas-là, je ne peux plus rien y faire car ce n’est pas dans mes compétences ! ». La bonne blague ! On se met d’accord sur le paiement avant de quitter son garage, plus dégoûtés que la veille… Évidemment, l’israélien alias Mendès ayant assisté à la scène, nous fait de grands signes pour venir. Titia a fait genre de ne pas comprendre lui faisant un simple signe de la main en guise d’Adieu. On s’était assez fait arnaqués pour la journée, enfin c’est ce que l’on croyait… Car le lendemain matin, aucunes traces de fumées blanches au démarrage, terminé le toussotement pour Olica ! Nous avions bien fait de ne pas retourner chez Mendès et pouvions remercier ce gentil vietnamien, même s’il n’était pas trop sûr du résultat. Au final, tout est bien qui finit bien (enfin nous croisons les doigts), nous pouvions enfin partir à la découverte de Sydney !

Après toutes ces émotions, rien de tel que de commencer la visite par de la détente sur les plages. Et il y en a un paquet et pour tous les goûts ! Il y a d’abord « Bondi Beach », la plage la plus connue, envahie dès 9h du mat’ par les jeunes australiens venant se montrer après leurs séances de muscu. Puis « Tamarama, Bronte et Clovelly », 6 kms plus au sud, qui sont des petites plages plus tranquilles. Mais la best pour nous reste « Shark Beach », située à « Nielsen Park » dans la baie de Sydney, qui est une plage ombragée avec une aire de pique-nique et une vue imprenable sur la ville. Nous en avons profité pour prendre un bon café et chocolat chaud italien, et goûter le fameux « pain à la banane » qu’une amie allemande nous avait recommandé. Ça a l’aspect d’un « pain perdu », très bon, avec un léger goût de banane… Le reste de l’après-midi fût très chargé : bronzette, lecture, trempette !


Le jour suivant, en route pour la visite du centre-ville, situé en plein cœur du quartier des affaires, le CBD. Trouver une place de stationnement c’est déjà compliqué, alors gratuite… Après plusieurs litres d’essence gaspillés à tourner dans les quartiers alentours, un homme nous a montré une rue gratuite (qui doit-être la seule dans le centre), dans le quartier de « Kings Cross », qui s’élève en surplomb du CBD. Ce quartier est délimité par une énooorme enseigne « Coca-Cola ». 

 












Le centre-ville de Sydney est composé de hauts buildings plongeant les rues piétonnes dans l’ombre. Comme dans les autres grandes villes d’Australie, il y a un beau mélange entre les vieilles bâtisses et les nouvelles tours scintillantes. Aux pieds de ces tours, « Hyde Park » étend sa grande avenue arborée et ses magnifiques fontaines, bordé par « St Mary’s Cathedral », qui domine le parc depuis l’est. En descendant Hyde Park en direction de l’opéra, nous avons traversé les « jardins botaniques royaux », créés en 1816 pour servir de potager à la colonie (pour info, la première colonie européenne d’Australie s’est installée ici en 1788), qui constituent aujourd’hui l’un des parcs les plus appréciés de Sydney.


Après ces quelques kms en mode piéton, nous voici face au monument le plus célèbre d’Australie : l’ « Opéra de Sydney ». Un dépassement de budget de plusieurs millions, des années de retard et un scandale politique ont contraint l’architecte danois à renoncer avant l’achèvement du monument. Son ouverture officielle date de 1973. Pour obtenir cette forme si caractéristique, Jorn Utzon se serait inspiré de quartiers d’oranges, d’escargots, de cœurs de palmiers, de voiles de bateaux et de temples mayas. Rien que ça ! Mais c’est vrai qu’en le regardant, on voit très bien les voiles et les quartiers d’oranges, mais pour ce qui est des escargots et temples mayas… Il faut une bonne imagination !

Pour être honnête, nous l’imaginions plus grand ! Nous y avons fait le tour pour l’admirer sous tous ses angles. Sur son côté ouest, une ribambelle de cafés et bars permettent de boire une bière avec vue sur l’opéra et l’harbour bridge.


Le « Sydney Harbour Bridge » est un colossal monument d’acier tenu par près de 6 millions de rivets, reliant le centre-ville au quartier des affaires de « North Sydney ». Achevé en 1932 après 8 ans de travaux, il a coûté 20 millions de dollars, somme que la ville a mis 60 ans à payer !


Pour notre dernier soir à Sydney, nous sommes allés à un endroit que nous avions repéré sur la carte et qui selon nous, devait être pas mal pour avoir une vue d’ensemble de la ville. Et ce fût le cas ! Vue incroyable de Sydney au coucher du soleil, avec toutes les lumières des buildings et monuments s’allumant les uns après les autres. Et pour couronner le tout, chanceux comme nous sommes, un feu d’artifices au-dessus de l’opéra a débuté. Magique ! Ceci n'était qu'un prémisse avant celui du 31 décembre en compagnie de mon frère et de nos ami(e)s.

2 commentaires:

didier chantal a dit…

Très très jolie .(Comme dab)
Opéra magnifique ,superbe photo
de vous sous le pont avec l'opéra derrière.
J'espère que vous n'aurez plus de problème avec Olica,car la réparation ne m'a pas paru très claire.
Bisous bisous et bonne continuation.

Isabelle a dit…

Cet opéra est quand même une splendeur !
Bien installé ce panneau reprenant les kilométrages et notamment celui de Paris qui ne vous éloigne que de 16 284 km !!! J'espère qu'Olica tiendra encore le coup jusqu'à sa revente qui, espérons le, vous rapportera quand même une somme rondelette...
Nous vous souhaitons une belle visite de cette superbe ville.
Nous vous embrassons bien fort et bonne continuation